Mamit aimun (Voix de l'est)
en conversation avec Mathias Mark
Œuvre sonore
2017
Uepeshtekuat. Ce lieu de la rivière où on parle beaucoup. Je peux entendre différentes voix parler, sans comprendre tous les mots qui sont dits. J’entends qu’il y a une conversation en cours, que des mots sont transcrits sur papier. Je comprends que ce qui est dit est important, qu’il faut l'écouter comme il faut écouter la rivière chanter les voix du Nitassinan, parler des cycles du jour, des saisons et de la vie.
Mamit aimun se traduit de l'innu-aimun au français par « Voix de l'est ». Il s'agit d'une œuvre sonore dans laquelle on entend les voix d’une conversation entre l’artiste et Mathias Mark, qui énonce l’importance d’entendre les paroles de sa langue et de sa culture.
Mathias Mark est de Pakuashipi, une communauté située sur la Basse-Côte-Nord du fleuve Saint-Laurent. Il vit sur les rives de la Pakua Shipu, une grande rivière qui mène vers l’intérieur des terres, où les Innus vivaient traditionnellement durant la saison hivernale, suivant les hardes de caribous. Par l’enseignement des aînés, il s’investit dans l’apprentissage des compétences et des connaissances de sa culture innue traditionnelle, afin d’en faire le partage aux nouvelles générations. Il est intéressé par les aspects autant techniques que spirituels de la chasse, suivant des méthodes de préparation en respect de l’animal, et écoutant des chants ainsi que le rythme du teueikan, le tambour sacré. Il a également commencé à enregistrer les récits des aînés pour que leurs souvenirs continuent à inspirer la vie des Innus.
Mamit aimun était présentée dans l'exposition Aiminanu à YYZ.
Merci à Avatar pour leur soutien à la réalisation de cette œuvre sonore.
Vues d'installation de l'œuvre sonore dans l'exposition Aiminanu.
en conversation avec Mathias Mark
Œuvre sonore
2017
Uepeshtekuat. Ce lieu de la rivière où on parle beaucoup. Je peux entendre différentes voix parler, sans comprendre tous les mots qui sont dits. J’entends qu’il y a une conversation en cours, que des mots sont transcrits sur papier. Je comprends que ce qui est dit est important, qu’il faut l'écouter comme il faut écouter la rivière chanter les voix du Nitassinan, parler des cycles du jour, des saisons et de la vie.
Mamit aimun se traduit de l'innu-aimun au français par « Voix de l'est ». Il s'agit d'une œuvre sonore dans laquelle on entend les voix d’une conversation entre l’artiste et Mathias Mark, qui énonce l’importance d’entendre les paroles de sa langue et de sa culture.
Mathias Mark est de Pakuashipi, une communauté située sur la Basse-Côte-Nord du fleuve Saint-Laurent. Il vit sur les rives de la Pakua Shipu, une grande rivière qui mène vers l’intérieur des terres, où les Innus vivaient traditionnellement durant la saison hivernale, suivant les hardes de caribous. Par l’enseignement des aînés, il s’investit dans l’apprentissage des compétences et des connaissances de sa culture innue traditionnelle, afin d’en faire le partage aux nouvelles générations. Il est intéressé par les aspects autant techniques que spirituels de la chasse, suivant des méthodes de préparation en respect de l’animal, et écoutant des chants ainsi que le rythme du teueikan, le tambour sacré. Il a également commencé à enregistrer les récits des aînés pour que leurs souvenirs continuent à inspirer la vie des Innus.
Mamit aimun était présentée dans l'exposition Aiminanu à YYZ.
Merci à Avatar pour leur soutien à la réalisation de cette œuvre sonore.
Vues d'installation de l'œuvre sonore dans l'exposition Aiminanu.