Fleurs coupées


avec Sara A.Tremblay
2023-



Fleurs coupées concrétise une amitié qui se manifeste en images, où plusieurs thèmes fondamentaux rapprochent les deux artistes, notamment dans la similarité de leurs expériences familiales, leurs troubles de santé et de perception de soi, ainsi que leur choix de vie en campagne. En plus de rassembler des images tirées de leurs archives personnelles qui présentent de forts liens formels ou de sensibilité, elles réalisent des autoportraits en duo, d’abord pour faire un pont avec une histoire du travail des femmes dans les jardins. Ces autoportraits sont devenus une sorte d’action performative radicale qu’elles faisaient déjà intuitivement sans le réaliser, et qu’elles assument maintenant comme une forme de rituel qui se situe à la fois dans l’artistique et dans l’amitié..

Fleurs coupées aborde des questions d’amitiés et de sororités choisies. Couper des fleurs peut être perçu comme un geste violent – on coupe le lien de vie d’une fleur pour s’en faire un bouquet – alors qu’en réalité couper les fleurs peut stimuler le plant. Le projet interroge ainsi autant ce qui nous attire, ce qui nous blesse, que ce qui nous transforme.

Expositions
— À venir : Optica, Montréal, 2026; Maison des artistes francophones, Winnipeg, 2027; Centre d’art Jacques-et-Michel Auger, 2027.
Cut Flowers. De la terre sous les ongles, Musée Colby-Curtis, Stanstead, 2023.

Publications
— Janick Burn, « Le murmure des fleurs », Vie des arts, no° 274, printemps 2024.
— Samuel Gaudreau-Lalande et Julie-Ann Latulippe, Cut Flowers. De la terre sous les ongles, Brochure d’exposition, Musée Colby-Curtis, 2023.