Vivant parmi les vivants
Maison des aînés de Sainte-Anne-des-Plaines
Œuvre réalisée dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture du Québec
2022
Vivant parmi les vivants est composée de quatre assemblages de photographies qui sont répartis dans les quatre maisonnées où vivront les résidents. Peuplée de présences humaines qui sont en relation avec la nature, l’œuvre propose une vision de réciprocité, où chacun est là pour un autre et inversement. L’humain qui y est représenté est donc vivant parmi les vivants, prenant soin de son environnement qui lui rendra la pareille.
De grands mercis à Vincent Drouin, Éliane Excoffier, Emilie Rondeau, Sylvain Ruest et François Simard; et également à Andréane Diamond, Isabelle Dombrovski, Maryse Goudreau, Darlene Jerome, Claire Moeder, Sarah Nellis, Mélanie Rousseau, Élodie Samuel-Leduc, Lyne Sexton, Donna St-Onge et Anyk Valade.
Coordination technique : Vincent Drouin
Impressions sur aluminium : Graphie
Encadrements : François Simard
Fabrication des cadres : Ludovic Boney
Installation : Ludovic Boney et Étienne Baillargeon
Terre –
Des tiges de framboisiers côtoient des tiges métalliques prêtes à soutenir d’autres plantes, un système d’irrigation apporte de l’eau à l’intérieur d’une serre, et les branches d’un saule sont couronnées de jeunes pousses printanières. Une main relève des tiges affaissées par l’hiver, une autre est légèrement blessée et plus loin, c’est le saule qui propage son énergie à une femme s’appuyant sur lui. Les feuilles de framboisier sont reconnues comme une médecine naturelle pour la circulation sanguine et les maux d’estomac, alors que l’écorce de saule soulage les douleurs. Vivant parmi les vivants, nous sommes liés à la terre et à ce qui y pousse.
Air –
Des graines de courges recueillies l’automne sont prêtes à semer au printemps, au même moment où le foin d’odeur commence à pointer au travers des autres herbes. Le soleil se faufile derrière les arbres et chauffe la terre, tous les jours, jusqu’à ce que les légumes soient prêts à cueillir. D’autres graines devront être conservées, et tout recommencera depuis le début. Tout est un cercle, comme la régularité de nos respirations. Vivant parmi les vivants, nous respirons cet air traversé de lumière et porteur des cycles.
Feu –
Le cheval, animal puissant et énergique, nous invite à aller de l’avant; son regard se pose sur une main affairée à semer des graines. Trois personnes se suivent ensuite en marchant, dans un même sens, et dessinent ensemble ce lien qui nous relie les uns aux autres. Des mains sont au repos et accueillent les rayons du soleil. Couvertes de terre, elles témoignent du travail de la terre. Vivant parmi les vivants, nous portons le feu jusqu’au sang qui coule dans nos veines, nous prolongeons sa chaleur et à sa vitalité.
Eau –
La source ne cesse de couler, même sous la glace. Dans la bouteille, l’eau est contenue, seulement le temps qu’elle s’évapore dans l’air ou avant qu’elle n’étanche la soif d’un vivant. Une main est tendue vers le ciel et semble accueillir la pluie, celle qui viendra se joindre à l’eau claire des rivières. Un fil de pêche nous rapproche du monde des poissons. Vivant parmi les vivants, nous sommes faits de ruisseaux scintillants.
Maison des aînés de Sainte-Anne-des-Plaines
Œuvre réalisée dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture du Québec
2022
Vivant parmi les vivants est composée de quatre assemblages de photographies qui sont répartis dans les quatre maisonnées où vivront les résidents. Peuplée de présences humaines qui sont en relation avec la nature, l’œuvre propose une vision de réciprocité, où chacun est là pour un autre et inversement. L’humain qui y est représenté est donc vivant parmi les vivants, prenant soin de son environnement qui lui rendra la pareille.
De grands mercis à Vincent Drouin, Éliane Excoffier, Emilie Rondeau, Sylvain Ruest et François Simard; et également à Andréane Diamond, Isabelle Dombrovski, Maryse Goudreau, Darlene Jerome, Claire Moeder, Sarah Nellis, Mélanie Rousseau, Élodie Samuel-Leduc, Lyne Sexton, Donna St-Onge et Anyk Valade.
Coordination technique : Vincent Drouin
Impressions sur aluminium : Graphie
Encadrements : François Simard
Fabrication des cadres : Ludovic Boney
Installation : Ludovic Boney et Étienne Baillargeon
Terre –
Des tiges de framboisiers côtoient des tiges métalliques prêtes à soutenir d’autres plantes, un système d’irrigation apporte de l’eau à l’intérieur d’une serre, et les branches d’un saule sont couronnées de jeunes pousses printanières. Une main relève des tiges affaissées par l’hiver, une autre est légèrement blessée et plus loin, c’est le saule qui propage son énergie à une femme s’appuyant sur lui. Les feuilles de framboisier sont reconnues comme une médecine naturelle pour la circulation sanguine et les maux d’estomac, alors que l’écorce de saule soulage les douleurs. Vivant parmi les vivants, nous sommes liés à la terre et à ce qui y pousse.
Air –
Des graines de courges recueillies l’automne sont prêtes à semer au printemps, au même moment où le foin d’odeur commence à pointer au travers des autres herbes. Le soleil se faufile derrière les arbres et chauffe la terre, tous les jours, jusqu’à ce que les légumes soient prêts à cueillir. D’autres graines devront être conservées, et tout recommencera depuis le début. Tout est un cercle, comme la régularité de nos respirations. Vivant parmi les vivants, nous respirons cet air traversé de lumière et porteur des cycles.
Feu –
Le cheval, animal puissant et énergique, nous invite à aller de l’avant; son regard se pose sur une main affairée à semer des graines. Trois personnes se suivent ensuite en marchant, dans un même sens, et dessinent ensemble ce lien qui nous relie les uns aux autres. Des mains sont au repos et accueillent les rayons du soleil. Couvertes de terre, elles témoignent du travail de la terre. Vivant parmi les vivants, nous portons le feu jusqu’au sang qui coule dans nos veines, nous prolongeons sa chaleur et à sa vitalité.
Eau –
La source ne cesse de couler, même sous la glace. Dans la bouteille, l’eau est contenue, seulement le temps qu’elle s’évapore dans l’air ou avant qu’elle n’étanche la soif d’un vivant. Une main est tendue vers le ciel et semble accueillir la pluie, celle qui viendra se joindre à l’eau claire des rivières. Un fil de pêche nous rapproche du monde des poissons. Vivant parmi les vivants, nous sommes faits de ruisseaux scintillants.